Le Premier ministre tunisien n'exclut pas un report des élections législatives
Des propos qui ne vont pas rassurer les manifestants qui depuis jeudi descendent dans la rue pour demander la démission du gouvernement, soupçonné de ne pas vouloir tenir ses promesses de démocratisation du pays.
En jeu, ces élections du 24 juillet qui doivent élire une Assemblée constituante qui sera chargée de rédiger une nouvelle Constitution tunisienne.
Réflexes autoritaires
De plus en plus de gens considèrent que rien n'a changé depuis janvier. Les réflexes autoritaire sont toujours là. Ces derniers jours, la répression policière a été violente, les pressions sur les journalistes ont repris et un couvre-feu a été installé sur Tunis. Des signes qui laissent craindre aux Tunisiens que la partie est loin d'être gagnée.