actualites

Publié le par Bienvenue sur baol-medias-culture www.bmc.com

  • Idrissa Seck dément tout contact avec Wade et attaque le président de la République : "Sa présence à la tête du Sénégal est une devenue une calamité"

     
     
    Idrissa Seck dément tout contact avec Wade et attaque le président de la République : "Sa présence à la tête du Sénégal est une devenue une calamité"

     

    Suite aux informations publiées dans la presse faisant état de rencontres entre Wade et Idrissa Seck. Je vous envoie ci-dessous le démenti formel de Monsieur Idrissa Seck

     

    « Je démens formellement tout contact direct ou indirect avec Wade. Sa présence à la tête du Sénégal est devenue une calamité et un danger pour les populations comme l’illustre l’assassinat de Malick Ba à Sangalkam. Je travaille exclusivement

    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png aucun commentaire

  •  

    26663c11e379a33b7b0c8fb61b758ec0.jpg« J’indique au sous préfet qu’il est une autorité administrative et qu’on ne l’as pas mise ici pour les intérêts d’un quelconque parti politique il est ici pour sauvegarder les intérêts des populations. Je voudrais qu’il sache qu’on l’a à l’œil car on sait que bientôt ce sera terminé pour lui, pour son ministre et pour le président de la république » a déclaré à Mame Bounama Sall le secrétagénéral de l’union départemental du Parti Socialiste à Tivaouane, par ailleurs responsable socialiste de Niakhène l’endroit du Sous préfet de ladite localité.

     

    Ce dernier, d’après le socialiste, a  interdit la tenue de la manifestation de jeunes du Pds qui ont démissionné de ce parti pour déposer leur baluchon au sein du parti socialiste. Mame Bounama Sall qui répondait à une invitation de ces derniers,  déclare que l’autorité locale n’en est pas à sa première fois « lors des élections locales passées on m’avait indiqué qu’il avait choisi pour présider un bureau de vote un des reponsables du parti démocratique sénégalais, quand je lui en ai parlé il m’a fait savoir qu’il n’était pas au courant ». Ainsi poursuit-il « de tous les actes qu’il pose, ce sous préfet est partisan ».

     

    Concernant le découpage administratif de certaines localités du pays le socialiste en chef du département de Tivaouane a abordé dans le même sens que ses autres  camarades de l’opposition. Mame Bounama Sall a affirmé  que  l’unique objectif  de ces découpages est  de confisquer la volonté populaire des populations qui avaient tourné le dos à l’actuel régime en 2009 lors des législatives. D’ailleurs d’après celui-ci « toutes les collectivités locales  ciblés dans ce découpage sont dirigées en général par des parti de l’opposition. Ces partis n’étant pas favorables au pouvoir, le chef de l’Etat essaie  de prendre  par la main gauche ce qu’il avait perdu à l’issu des élections locales ». D’après Mame Bounama Sall les découpages se faisaient généralement la veille des élections locales. Mais dira t-il « les élections locales se sont déroulés en 2009 alors c’est inadmissible que des découpages soient effectués  à peu prés 2 ans après ».

     

    D’après lui, les populations sont les premiers concernés par  cette décision étatique, par conséquent ils devraient, de son avis,  démontrer leur veto. Et pour leur part, Mame Bounama Sall dira que  « Le parti socialiste dans le cadre de la coalition benno siguil Sénégal est entrain d’étudier un plan d’action pour combattre cette forfaiture que le pourvoir en entrain de commettre avec la mise en place de ces découpages ».

     

    DIOKINA DIA

    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png aucun commentaire
  • S’il y’a une région au Sénégal qui semble être coupé du reste du Sénégal, c’est Kédougou. Routes dégradées, sa position isolée au reste même des autres régions du pays à cela s’ajoute une grave reprise des délestages dans cette partie Est du Sénégal.

     

    Par la rédaction De leral.net


    COUPEE DU RESTE DU PAYS AVEC UNE CHALEUR ACCABLANTE: Kédougou souffre des délestages graves depuis janvier
     
    En effet, malgré la forte canicule qui prévaut dans cette partie Est du Sénégal, les coupures intempestives d’électricité continuent de hanter le sommeil des populations de la région de Kédougou. Des coupures qui ont pourtant repris il y a cinq mois et qui durent douze à quinze tours d’horloges, dérangent aujourd’hui la joie de vivre des populations de Kédougou et favorisent ainsi l’insécurité dans cette zone.

    Face donc à cette situation, ces derniers demandent à l’état de leur venir en aide afin de sauver l’économie de cette nouvelle région qui a besoin de soutien pour décoller comme les autres mais malheureusement souffre aujourd’hui de son enclavement.

    Oscar Guèye
    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png aucun commentaire
  • -C’était pour une rencontre destinée à expliquer aux émigrés la décision prise par le régime de Wade de confier la gestion des appels entrants au Sénégal à Global Voice ,que le consul général de Paris a convié ses compatriotes a un face-à-face avec Pape Diop, le Président du Sénat. Mais la rencontre a été un vrai cauchemar pour la deuxième personnalité de l’Etat : une foule de mécontents a rendu son discours inaudibl

     

    Pape Diop, n’oubliera jamais sa mésaventure à Paris.
     
    Accompagné par une forte délégation constituée du ministre Moustapha Guirrassy, de Serigne Mbacké Ndiaye, d’Alioune Diop entre autres, que la deuxième de personnalité de l’Etat s’est présentée à la rue Hamelin dans la capitale française. Entré en triomphe dans la salle où il est accueilli par la clameur des courtisans, les ardeurs de Pape Diop vont très vite être refroidies. Fusant un peut partout, des voix antagonistes ont commencées à se faire entendre « assassin !assassin ! Assassin ! ». Ainsi Pape Diop paye les frais du drame de Sangalkam. Le malheur n’arrive jamais seul.
    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png aucun commentaire
  • Des leaders de l’Opposition qui ont assiégé à l’inopiné le ministère de l’Intérieur, Macky Sall aura été le plus impressionnant. Le leader de l’Apr à qui un auxiliaire de Police s’est adressé pour lui signifier de déguerpir a tenu à dire à ce sbire d’Ousmane Ngom de quel bois il se chauffe et de quelle eau il s’éteint.
    Macky Sall rappelle son passé de Premier ministre à un auxiliaire de Police

     

     

    A l’élève policier qui avait reçu comme ordre de chasser les leaders de Benno Siggil Sénégal, Macky Sall de lui rafraichir la mémoire : « Vous ne savez pas que vous parlez à un ancien Premier ministre ? » Suffisant pour que le jeune limier s’affole opère un repli stratégique pour informer ses supérieurs.

    C’est ainsi que Codé Mbengue, directeur général de la Police est descendu en personne pour faire comprendre aux leaders de Benno qu’ils ne pouvaient pas tenir leur sit-in devant les locaux du ministère de l’Intérieur.

    Mais Macky Sall et ses compagnons de Bennoo ont réussi à faire passer leur message fustigeant le meurtre du jeune Malick Bâ par la Gendarmerie. Un meurtre qui fait suite au soulèvement des populations de Sangalkam contre le découpage de leur localité qui est mise sous délégation spéciale conduite par le sociologue Aly Khoudia Diaw.

    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png aucun commentaire
  • C’est l’information livrée par le quotidien Kotch paru ce mercredi et lu par Leral.net. À en croire ledit quotidien, le litige foncier opposant Wade aux populations de Bambilor trouve son origine dans la ruse du président à vouloir se payer leur tête.
    Spéculation foncière à Bambilor : Wade achète des terres à 350 francs le m2 qu’il revend à 1000 francs Cfa

     

     

    Pourtant, il leur avait fait miroiter le rêve d’avoir leur part du gâteau dans l’acquisition des terres qui appartenaient à un général français du nom de Bertin. Un domaine foncier de 2514 hectares, d’après Kotch, que Wade a acquis légalement moyennant 350 francs le mètre carré. Mais il revend les 350 hectares à un député et entrepreneur qui est son ami à raison de 1000 francs Cfa le mètre carré.

    Ce dernier en fait bénéficier à une société d’Etat, notamment la Caisse de sécurité sociale et à la Coopérative militaire de construction (Comico) à 7000 francs le mètre carré. Soit sept fois le prix auquel il l’avait acquis. Oubliés dans le partage, les populations tapent sur la table. C’est ainsi que les militaires ont dépêché sur les lieux leurs bulldozers afin d’intimider les Bambilorois qui ne bougent d’un iota.

    Toujours selon Kotch, c’est à cet effet que la Comico a jugé nécessaire d’octroyer 64 parcelles au collectif des habitants de Bambilor qui crache sur cette proposition

    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png aucun commentaire
  • Wade ne sait plus où mettre les pieds. Tous les moyens sont bon pour faire revenir Idrissa Seck a ses cotés. Ce dernier qui a reçu un coup de fil de Wade, l’insulte avant de lui raccrocher au nez nous renseigne notre source en provenance directe du palais présidentie

    LUTTE SENEGAL SUNU LAMB.

    On peut dire maintenant qu’entre Ngor ci et Goor Gui la page est tournée car Idrissa Seck ne veut plus entendre parler de Wade. D’ailleurs le dernièr cité tente de faire revenir son ancien Premier ministre dans le parti mais d’après Idy à dit niet a son ancien père adoptif.

    Mieux notre source révèle même que Wade a été insulté avant d’être raccroché au nez par Idy qui lui dira « entre toi et moi c’est fini, je ne veux plus de rendez-vous en catimini avec toi. Je comprends bien ton jeux qui consiste à me mettre encore en mal avec les Sénégalais comme tu l’as fait en 2007, laisse-moi en paix » martèle Idy.

    Selon toujours les échos du palais Wade compte saisir le Khalife Général des mourides ainsi que celui des Tidianes pour une médiation entre Idy et lui.

    Moussfa

    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png aucun commentaire
  • Rama Yade est mariée à Joseph Zimet, un français d'origine juive. Zimet est historien. Un couple d'intellos.


    Photos : Voici Rama Yade avec son mari, Joseph Zimet
     

     

    Photos : Voici Rama Yade avec son mari, Joseph Zimet
     

     

    Mardi 31 Mai 2011 - 12:04

     

    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png aucun commentaire
  • Un sénégalais condamné à deux mois de prison ferme pour usage de faux papiers en France
    Jugé en comparution immédiate, hier, Babacar, avait à répondre d'usage de faux documents administratifs et de séjour irrégulier sur le territoire français.
    C'est vendredi, que ce ressortissant sénégalais de 26 ans a été interpellé en mairie de Carcassonne, alors qu'il venait récupérer une carte d'identité, dont il avait fait la demande sous un faux nom, avec de faux documents administratifs tels que des factures EDF. Une enquête plus approfondie des services de police a alors permis de savoir que Babacar était arrivé dans la région parisienne en octobre 2006, sous le statut d'étudiant étranger. Un statut qui lui permettait alors de séjourner temporairement en France, à moins de faire une demande ultérieure pour un titre de séjour."C'est une erreur. Je n'étais pas conscient de la peine encourue en faisant ça !", a expliqué le prévenu au tribunal. "Mais qu'est-ce qui vous a motivé ?", s'est interrogée la présidente Caroline Duchac. "Je ne voulais pas m'enfermer chez moi après le travail. Je voulais être libre. C'est comme ça qu'on m'a présenté un mec sur Paris, qui m'a proposé de faux papiers pour 3 000 euros. Il m'a fourni tous les documents et m'a demandé de me rendre à Carcassonne pour récupérer ma carte d'identité."
    Il faut dire qu'après une licence en économie, Babacar avait arrêté ses études, après avoir décroché un CDI pour un emploi de préparateur de commandes dans une grande surface.
    Après avoir évoqué l'existence des réseaux de faux papiers sur Paris, la vice-procureur, Brigitte Etchegoinberry, a requis 6 mois d'emprisonnement et une interdiction de séjourner en France durant trois ans. Plus clément, le tribunal a condamné Babacar à deux mois de prison. Son maintien en détention a été prononcé.
    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png aucun commentaire
  • C'est le petit voyou de la République
    COMMENTAIRE. Une véritable clameur s'est levée autour de Aliou Sow, qui est devenu depuis lundi 30 mai, le criminel en chef. Par sa simple faute et par une décision très impopulaire, il a été le principal responsable d'un acte barbare et sans fondement régalien. Depuis, hier, le jeune homme fidèle à sa réputation est en train de tout faire pour "parler de légitime défense". Ce garnement sans moral veut faire accréditer la "thèse de manifestants armées". Mais personne, je dis personne au sommet de l'Etat, ne croit à de tels mensonges. Il a été le principal instigateur de cette violence. Au lieu de demander pardon et de regretter ce qui vient de se passer, il persiste dans la mauvaise voie. C'est un criminel de sang. D'apprenti sorcier, il essaie maintenant de jouer au petit voyou. Mais, il oublie que tout bandit a une fin de parcours...

    Par El Malick SECK
    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png aucun commentaire
  • 777e42fd9c08489ad8038212a79b3b1f.jpg

     

    Seneweb NewsLetter
    source: Seneweb.com

    Le chef de cabinet du président de la République, Pape Samba Mboup, déclare qu’il ne possède ni terrain, ni propriété aux Almadies. Il réagit aux propos d’Amath Dansokho, selon qui « Wade a donné une parcelle à sa fille, une autre à son fils, une autre à sa femme, une parcelle à lui-même, une parcelle prétendument au roi du Maroc, une parcelle à Pape Samba Mboup et une parcelle à Kader Sow ». 

     

     

    Réagissant à ces propos, M. Mboup déclare : « Je respecte beaucoup Dansokho. Même si je subis des pressions pour le traîner en justice, je ne le ferai pas en raison du compagnonnage qu’on a eu ensemble. Mais je voulais le démentir formellement, car ce qu’il a affirmé est faux. Moi, en tout cas, je n’ai aucun terrain aux Almadies. Je ne suis pas dans les affaires foncières. Ma maison, c’est là où j’habite. Je n’ai ni terrain, ni propriété aux Almadies. Je demande seulement à Dansokho de vérifier ses sources la prochaine fois, avant de faire certaines déclarations. Voila. »

    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png aucun commentaire
  • def19d403eb59c8b72b3ca878ec166c2.jpg

     

    Seneweb NewsLetter
    source: Wal Fadjri

     

    Après avoir envoyé sur le terrain une délégation dès la survenue des événements, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho), d’Amnesty International/Sénégal (Ai/Sénégal) et de la Ligue sénégalaise des droits de l’Homme (Lsdh) sont convaincus que c’est le commandant de la brigade de gendarmerie de Sangalkam qui a froidement abattu Malick Bâ.

     

    ‘Malick Bâ vient allonger la liste macabre des meurtres des forces de sécurité, froidement abattu par le Commandant de la Brigade de gendarmerie de Sangalkam’. L’accusation de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Rddho), d’Amnesty International/Sénégal (Ai/Sénégal) et de la Ligue sénégalaise des droits de l’Homme (Lsdh) et elle est contenue dans un communiqué commun. Ces organisations ont envoyé immédiatement une équipe à Sangalkam dès qu’elles ont été alertées. Et, poursuit le communiqué commun, ‘la délégation a rencontré le commandant adjoint le Major Matar Kane, le président du Conseil rural de Sangalkam Omar Guèye, la famille de la victime et plusieurs personnes présentes sur les lieux’. Et des informations recueillies sur place, il ressort que ‘le jeune maçon de 30 ans, père de famille de trois enfants dont des jumeaux âgés de 4 ans, qui vient d’allonger la série macabre des meurtres impunis des forces de sécurité’ a été ‘froidement abattu par le Commandant de la Brigade de la gendarmerie’. ‘Le processus électoral de 2012 vient ainsi d’enregistrer son premier mort à Sangalkam’, se désolent les Ong.

     

    Indépendamment de la mort du jeune Malick Bâ, on compte, d’après leur communiqué, ‘deux personnes grièvement blessées et évacuées à l’hôpital Youssou M’Bargane Diop de Rufisque ; plusieurs blessés, évacués au poste de santé de Sangalkam ; trois personnes arrêtées, dont Mamadou Diop, secrétaire particulier de président du Conseil rural de Sangalkam, et Ablaye Dramé, ouvrier agricole’.

    La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme, Amnesty International/Sénégal et la Ligue sénégalaise des droits de l’Homme ‘expriment leur profonde préoccupation face à la récurrence des meurtres commis par les forces de sécurité et qui demeurent impunis ; expriment également leur forte indignation face à la tragédie de Sangalkam qui vient de frapper encore une fois les gens d’en bas et les gens sans voix ; condamnent sans appel l’usage de balles réelles par les forces de sécurité pour réprimer les manifestations ; exigent l’ouverture immédiate d’une enquête judiciaire pour faire toute la lumière et qui doit aboutir forcément à l’arrestation et au jugement des coupables ; invitent solennellement le président de l’Assemblée nationale à créer une Commission d’enquête parlementaire sur la torture et la récurrence des meurtres impunis commis par les forces de sécurité ; demandent de rapporter tous les décrets sur la délégation spéciale pour éviter des tensions politiques inutiles et

    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png aucun commentaire
  • À l’origine, le charcutage de la déclaration finale

    arton7876-f02f4-9f6a9.jpg

    Le refus de Landing Savané et Macky Sall d’apposer leur signature sur la déclaration finale de Benno Siggil Senegaal (Bss), lors du Séminaire de samedi dernier n’est que la partie visible de l’iceberg. Selon des sources concordantes, un principe essentiel de ladite déclaration a bizarrement sauté du texte final soumis avant-hier aux participants de la rencontre. Or ce principe, pourtant contenu dans le document initialement avalisé par la Conférence des leaders, veut que le futur Président de transition encore moins son parti, ne puissent être candidats à la présidentielle qui suivra celle de 2012, en cas de chute du régime libéral. Or, si cela n’est pas corrigé, il n’y a aucune chance qu’Amath Dansokho et Cie réussissent à vaincre leur signe indien qui est l’épineuse équation du candidat unique de Bss.

     On ne sait pas pourquoi ni comment, mais le point le plus important a été élagué de la déclaration finale de Benno Siggil Senegaal signée avant-hier par les camarades d’Amath Dansokho, à l’exception bien sûr de Macky Sall et Landing Savané. En effet, selon des sources concordantes, le principe essentiel qui veut que le futur candidat unique de l’opposition, une fois élu président de la République au soir du 26 Février 2012 pour assurer la transition, ne puisse jamais être candidat à sa propre succession, ne figure pas dans ladite déclaration. Lequel principe exige également qu’en cas de chute du régime libéral, le Parti du président de transition ne pourra guère prétendre à présider aux destinées du pays, à l’élection qui sera organisée après celle de 2012. 

    Si ce manquement n’est pas corrigé dans la déclaration finale rendue publique avant-hier, rien ne garantit que le président de transition renoncera à être candidat à sa propre succession, une fois son mandat bouclé. Tout comme rien ne s’opposerait, après ladite transition, à ce que la famille politique du président de transition cherche à briguer les suffrages des Sénégalais. Ce qui ouvrirait la porte à toutes sortes de dérives. Car l’appétit venant en mangeant, le futur président de transition pourrait être tenté de s’accrocher au Pouvoir et ne pas respecter son serment.

    Pourtant, ce point crucial figurait dans le document initial validé en Conférence des leaders

    S’agit-il d’une omission ou d’une suppression à dessein ? A-t-on biffé ce point fondamental à la dernière minute, si l’on sait qu’il était contenu dans le document initial sur lequel avait travaillé Benno avant le Séminaire du 28 mai ? Mystère et boule de gomme. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que ce point essentiel est l’une des conditions sans lesquelles les leaders de Benno auront du mal à s’accorder autour d’un candidat unique. 

    Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, certains participants au Séminaire avaient, selon toujours nos mêmes sources, attiré l’attention de leurs camarades sur l’absence de ce point fondamental. Mais, dit-on, on ne sait par quelle alchimie, cela n’a pas été discuté. Même si les débats ont été plutôt orientés vers l’Alliance pour la République et And-Jëf/Pads. Qui, lors de la rencontre de samedi dernier, avaient refusé de signer la déclaration finale.

    À en croire nos interlocuteurs, si ce principe a sauté de la déclaration finale, c’est parce que certains leaders ne sont pas, jusqu’à ce jour, tombés d’accord sur le fait que le Président de transition et son parti ne puissent pas être candidats à la présidentielle qui suivra le scrutin de 2012. Autant dire que Benno est loin de voir le bout du tunnel, dans sa quête effrénée d’un candidat unique.

    Daouda THIAM

    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png aucun commentaire
  • La Ligue sénégalaise des droits humains exige une enquête, Amnesty accuse Wade

    arton7877-aa578-99785.jpg

    Trop, c’est trop ! Après la mort du jeune Malick Bâ qui a reçu, selon des témoins, une balle réelle qui ne lui a laissé aucune chance de survie, les Associations de droits de l’homme se sont levées pour exprimer leur indignation. Si du côté de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme, il faut situer les responsabilités et sanctionner, pour le représentant de la Section sénégalaise d’Amnesty international, il ne faut pas chercher loin, le seul responsable, c’est Wade.

     « Jamais, je ne marcherai sur des cadavres pour accéder au Palais présidentiel », avait dit Wade, lors des joutes électorales de 1998. Des années plus tard, alors qu’il est à la tête du pays, des pertes en vies humaines sont enregistrées, suite à des manifestations de citoyens qui se retrouvent matés par les forces de l’ordre. Hier encore, Malick Bâ a perdu la vie, « tué », selon certains témoins par une balle réelle tirée par les forces de l’ordre. Son seul tort, c’est d’avoir participé à la manifestation des habitants de Sangalkam contre la mise en place de la délégation spéciale, une idée de Wade qui a voulu le découpage de la Communauté rurale de cette localité. 

    Coordonnateur de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh), Me Assane Dioma Ndiaye condamne cet acte et exprime son « exaspération » devant ce qui paraît, à son avis, « surprenant ». Car, selon le défenseur des droits de l’homme, il n’est pas fréquent que les forces de l’ordre usent de balles réelles dans leurs interventions. « On ne pouvait imaginer qu’au Sénégal, on pouvait franchir le cap », dit-il. Avant de poursuivre : « c’est un sentiment d’indignation, d’exaspération et de stupéfaction. On n’avait jamais pensé qu’au Sénégal, avec tous les combats qu’on a menés, on arriverait à des situations où des forces de l’ordre pouvaient utiliser des balles réelles contre une population désarmée ». 

    La Lsdh prévoit un vaste rassemblement avec la Raddho et Amnesty 

    Toutefois, Me Assane Dioma Ndiaye et ses camarades comptent hausser le ton. D’abord, ils exigent une enquête indépendante et impartiale pour l’élucidation de la mort du jeune Malick Bâ. Il faut nécessairement, de l’avis du coordonnateur de la Lsdh, que « les responsabilités soient situées et que la justice fasse rapidement son travail ». Le défenseur des droits de l’homme de prévenir : « nous n’excluons pas de porter le combat au niveau international, des droits de l’homme des Nations unies pour l’usage disproportionné et non conventionnel des armes par les forces de l’ordre ». 

    Ensuite, dit-il : « la Ligue sénégalaise des droits humains, main dans la main, avec Amnesty international et la Raddho, va tenir, dans les plus brefs délais, une conférence de presse. Mais ceci n’est qu’un préalable, car la prochaine étape est la grande marche contre les « dérives des forces de l’ordre et surtout l’impunité qui est érigée en méthode de gestion », fustige le coordonnateur de la Lsdh. Tous les hommes épris de liberté et de justice seront d’ailleurs invités à cette marche. 

    Amnesty accuse, la Gendarmerie se défend

    Aux côtés de leurs camarades de la Lsdh, la Section sénégalaise d’Amnesty international a condamné vivement ce qu’elle appelle le « meurtre par les gendarmes » du jeune Malick Bâ. N’y allant pas par quatre chemins, Seydi Camara accuse directement Wade. « Wade doit en porter l’entière responsabilité », indique-t-il. L’accusation portée contre Wade n’est pas fortuite, car, de l’avis du représentant d’Amnesty au Sénégal, c’est Wade qui a décidé le découpage de la Communauté rurale de Sangalkam. Afin d’y placer une délégation spéciale contre la volonté des administrés, et c’est encore Wade qui a voulu empêcher la manifestation, en y envoyant les gendarmes pour les réprimer. 

    Toutefois, de son côté, la Gendarmerie tente sinon de dégager sa responsabilité, du moins de l’atténuer. Dans un communiqué lu sur les ondes de la Rts, le chargé de communication de la Gendarmerie soutient que, c’est face à des attaques de plus violentes de la population et à cause de leur petit nombre que les éléments en place, qui n’avaient pas encore le soutien des renforts, ont tiré sur la foule pour la disperser, mais aussi pour sauver leur vie.

    Alassane DRAME

    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png aucun commentaire
  • Une situation qui n’est pas du goût des travailleurs réunis au sein du Syndicat unique des travailleurs de l’électricité, c’est celle sévissant à la Senelec.

     Lire la suite...
    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png aucun commentaire
  • Quelques heures après le drame qui s’est produit à Sangalkam, la gendarmerie nationale a tenu une conférence de presse pour donner sa version des faits. En effet, accusés d’avoir tué le jeune Malick Bà, les pandores ont défendus la thèse de la légitime défense.

     Lire la suite...
    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png aucun commentaire
  • LERAL.NET - Les évènements tragiques de Sangalkam avec la mort d’un jeune du nom de Malick Bâ sont partis pour faire des dommages
    collatéraux Et côté des officiels.

     Lire la suite...
    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png aucun commentaire
  • Les couleurs et les goûts ne se disputent guère a-t-on l’habitude de dire. Les rats des boîtes de nuit ont tournés le dos aux soirées de salsa, cabo ou autres de ce genre au détriment de notre « leumbeul » Nationa

     Lire la suite...
    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png aucun commentaire
  • Homosexualité chez les Indomptables.

    LERAL.NET - Les contre-performances sportives des lions indomptables en 2010 à la coupe du monde en Afrique du Sud on été passées au crible par la présidence de la république.

     Lire la suite...
    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png aucun commentaire
  • La frange la plus représentative de l’opposition sénégalaise réunie dans la coalition Benno Siggil Senegal franchit un nouveau palier dans son combat contre l’impunité au Sénégal.

     Lire la suite...
    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png aucun commentaire
  • Lundi macabre à Sangalam - Le manifestant tué s’appelle Malick Bâ (Vidéo)

    Les populations de la communauté rurale de Sangalkam, sont encore sorties de leur maison ce lundi matin pour déloger la nouvelle délégation spéciale conduite par le sociologue Aly Khoudia Diao. Une manifestation organisée par les jeunes de cette communauté rurale a été réprimé par les forces de l’ordre. Un jeune homme gravement blessé aurait succombé de ses blessures.

     Lire la suite...
    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png aucun commentaire
  • rtager

    6461d0e83e68f7c47699050e81df7ee6.jpg
    Seneweb NewsLetter
    source: Ferloo.com

    Des experts du Sénégal et de l’Union africaine (UA) ont entamé lundi une réunion sur la création de la Cour internationale ad hoc appelée à juger pour crimes contre l’humanité l’ex-président tchadien Hissène Habré, réfugié à Dakar, a appris l’AFP de sources concordantes.« Les organisateurs ont tenu à ce que les travaux se déroulent à huis clos » dans un hôtel dakarois, a indiqué un responsable sénégalais, ce qu’a confirmé une des organisations de défense des droits de l’Homme appuyant les victimes du régime d’Hissène Habré (1982-1990).La réunion devrait être ouverte à la presse à son dernier jour, vendredi, a-t-on précisé de même source.

    Les « techniciens » rassemblés à Dakar étudiaient notamment « les conclusions de la première réunion » tenue en mars à Addis Abeba sur cette juridiction spéciale et un « projet d’accord » entre les parties, selon le responsable sénégalais.Dans un communiqué publié le 27 mai, une coalition d’ONG a expliqué que la rencontre de Dakar devait permettre « de négocier et signer les textes fondateurs de la future Cour internationale ad hoc au Sénégal », évoquant un « projet de Statut fortement remis en cause par des organisations de défense des droits de l’Homme ».« Les exigences du Sénégal avaient donné lieu en mars à un projet de Cour coûteux, peu maniable, et en définitive inopérant », avait affirmé dans le communiqué Mme Jacqueline Moudeina, présidente de l’Association tchadienne pour la défense des droits de l’Homme (ATPDH).

    « Nous attendons maintenant une solution réaliste, dans les limites des ressources budgétaires existantes, qui permette la mise en oeuvre immédiate de la Cour », avait-elle ajouté.A l’issue de la réunion d’Addis Abeba, l’UA avait affirmé que les procédures relatives à la Cour internationale ad hoc se conduiraient « sur la base des ressources (financières) mobilisées lors de la table ronde des bailleurs » organisée à Dakar en novembre 2010.La communauté internationale avait alors promis des contributions de 8,5 millions d ?euros pour financer le procès.En 2006, l’UA avait demandé au Sénégal de juger Hissène Habré « au nom de l’Afrique » pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et torture, ce que le président sénégalais Abdoulaye Wade avait accepté, mais aucune information judiciaire n’a été ouverte.

    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png aucun commentaire
  • 226493d309629b18881169a709fea1f7.png
    Seneweb NewsLetter
    source: Webnews

    Mouammar Kadhafi "n'est pas prêt à quitter la Libye, malgré les difficultés", et entend contribuer à la recherche d'une solution politique au conflit, a déclaré mardi le président sud-africain, Jacob Zuma, de retour d'une mission de paix à Tripoli.Le colonel libyen, au pouvoir depuis 1969, "a insisté" sur ce point, précise dans un communiqué le chef de l'Etat sud-africain, qui a rencontré lundi le "guide de la révolution" dans la capitale libyenne.Mouammar Kadhafi est disposé à rechercher une solution politique au conflit dans son pays mais réclame un cessez-le-feu et l'arrêt des frappes de l'Otan "afin de permettre un dialogue interlibyen", a déclaré Jacob Zuma, ajoutant:

     "La sécurité personnelle du colonel Kadhafi est une source de préoccupation."Le mois dernier, à l'issue d'une première médiation de Zuma en Libye au nom de l'Union africaine, l'Alliance atlantique avait rejeté un précédent appel de Kadhafi à la fin des raids de l'Otan, lancés au mois de mars.Jacob Zuma a été conduit lundi dans les rues de Tripoli où il a pu constater les dégâts causés depuis deux mois par les bombardements de la coalition.Les Occidentaux refusent de mettre fin à leur campagne tant que le colonel libyen sera au pouvoir.Peu après le départ du président sud-africain de Tripoli, les raids ont d'ailleurs repris. La télévision libyenne a rapporté que des avions de la coalition avaient bombardé des sites militaires et civils à Tripoli et à Tadjoura, à l'est de la capitale.Pour Jacob Zuma, une solution durable au conflit libyen ne pourra être trouvée que par un dialogue entre toutes les parties.

    Dans un autre communiqué, les autorités sud-africaines précisent que le président s'est entretenu avec Kadhafi du sort du photographe de presse Anton Hammerl, 41 ans, qui aurait été tué le 5 avril lors des combats près de la ville de Brega, dans l'est du pays. Tripoli s'est engagé à rechercher le corps de Hammerl, qui avait la double nationalité autrichienne et sud-africaine.L'Otan, qui commande depuis la fin mars sous mandat de l'Onu des opérations militaires en Libye destinées officiellement à protéger les populations civiles de la répression, intensifie depuis plusieurs jours ses frappes sur Tripoli. Le complexe de Bab al Aziziah, QG de Kadhafi dans le centre de la capitale, est régulièrement visé.

    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png aucun commentaire
  • 47a65169d3cf1e63208a9f0bed183a2e.jpg
    Seneweb NewsLetter
    source: Le Figaro

     

    DOCUMENT - Le Sénégal est, après la Gambie, le premier pays africain à reconnaître la légitimité des rebelles libyens.

    «La seule solution pour arrêter les combats et les violences est que Kadhafi parte» : samedi, au lendemain duG 8 de Deauville, auquel il participait, Abdoulaye Wade a affiché son choix, reconnaissant le CNT comme seul représentant légitime du peuple libyen. Une position en décalage avec nombre de capitales d'Afrique qui comptent encore avec Mouammar Kadhafi.Tandis que l'Union africaine (UA) avance sur un fil, relançant une médiation délicate pour tenter de rapprocher les protagonistes libyens, le président sénégalais, lui, met les pieds dans le plat. En reconnaissant, la semaine dernière, la légitimité des rebelles, le Sénégal est le premier pays africain à franchir le pas, après la Gambie.

    Une décision mûrie de longue date. Le 9 mars dernier, dans une conversation téléphonique dont Le Figaro a obtenu la transcription (lire ci-dessous), Wade a pris ses distances avec le dirigeant libyen qu'il accable de remontrances. La veille, Kadhafi avait déjà tenté de joindre son homologue sénégalais qui est de passage à Paris. À la veille d'une réunion de l'UA à Addis-Abeba, le Guide, téléphone tous azimuts aux Africains pour les enjoindre de se mobiliser contre la résolution 1970, votée le 27 février par le Conseil de sécurité et qui impose de lourdes sanctions contre Tripoli. Mais Wade ne s'en laisse pas compter : il presse le Libyen de proclamer un cessez-le-feu unilatéral. Son interlocuteur rechigne. Il appelle également Kadhafi à rapatrier ses avoirs placés hors d'Afrique et investir utilement sur un continent «qui crève de faim».

    À la différence des pays sahéliens, Dakar ne bénéficie guère de la manne financière libyenne. C'est l'une des raisons expliquant le «revirement» de Wade sur la Libye, souligne un diplomate. «Wade n'a jamais voulu se laisser enfermer dans les positions de l'UA, il fait entendre sa petite musique», ajoute cette source.

     

    Le vieux président - il est âgé officiellement de 85 ans - est candidat à sa propre succession en 2012. Le 19 mai, il a reçu à Dakar deux émissaires du CNT. À leur sortie, un communiqué, soulignait la nécessité du départ de Kadhafi, reconnaissait l'opposition et proposait une conférence nationale. Peu avant les deux envoyés libyens, l'ambassadeur de France au Sénégal, Nicolas Normand, était reçu en audience au palais…

     

    Verbatim

    «On a vu l'armée libyenne tirer sur les civils : c'est inacceptable»

     

    - Abdoulaye Wade : … Hier, votre premier ministre m'a appelé. Vous vouliez me dire quelque chose ?

     

    - Mouammar Kadhafi : Oui, je voudrais demain que la prise de position africaine soit très forte pour qu'on mette un terme aux ingérences étrangères (…) et qu'on puisse arrêter les convoitises coloniales. Comme vous le savez, il y a des cellules dormantes d'al-Qaida qui se sont infiltrées en Libye petit à petit. (…) Actuellement, (...), ces bandes ont envahi la région de Benghazi. Ils ont attaqué les prisons et libéré les prisonniers. (…) Elles ont armé ces gens-là. Elles ont choisi des jeunes gens et leur ont distribué des cachets hallucinogènes. (…) Elles ont capturé des avocats, des officiers comme otages et elles leur ont demandé de mettre en place un Conseil à Benghazi. (…) Il faut que l'Afrique prenne une position très forte pour qu'elle mette un coup d'arrêt aux Américains, aux Britanniques et aux Français (qui) ont des convoitises par rapport au pétrole.

    - A. W. : Je vous remercie pour les explications que vous venez de me donner. Je voudrais vous dire que les membres du Conseil de paix et sécurité de l'Union africaine ne sont pas par nature hostiles à la Libye. (Mais) quand vous allumez la télévision, vous voyez des images de l'armée libyenne qui tire sur les civils. Ce sont des procédés absolument inacceptables. Cela me fait mal au cœur (…) On ne va pas me dire que les journalistes ont inventé cela !

    - M. K. : Cela ne s'est pas produit de la sorte… il s'agit de la résistance contre les bandes armées uniquement…

    - A. W. : Je vais te dire mon sentiment, c'est que tu es avec des gens qui ne disent pas la vérité. Dans tous les pays, et pas seulement en Afrique, il y a des populations qui sont mécontentes. (…) Ces revendications, il faut les écouter (…). La Libye a les moyens de les satisfaire grâce aux milliards de dollars que vous gardez comme cela à l'extérieur alors que les populations de la Libye et de l'Afrique ont des besoins.

    - M. K. : Nous étions en train de répondre positivement à ces sollicitations… Il y a beaucoup d'investissements libyens en Afrique. La Libye est en train de bâtir l'Afrique.

    - A. W. : Les chefs d'État à qui tu donnes de l'argent ne te diront jamais la vérité. Quel est le chemin de fer qui a été fait par les Libyens ? Quelle route ou autoroute ? (…) Vous avez fait 30 kilomètres de route au Niger. (…) Il s'agit à présent d'arrêter les tueries. Il faut qu'on arrête cela. (…) Il faudrait que tu proclames le cessez-le-feu unilatéral.

    - M. K. : Si on arrête la résistance contre les bandes armées, cela ne va pas aller.

    - A. W. : (…)J'ai dit qu'il faut proclamer le cessez-le-feu pour 24 heures, (…) il faut faire le premier geste.

    - M. K. : Le Nigeria a bien combattu des groupuscules dans le delta. La Mauritanie a également combattu les groupes armés. La Russie a bien détruit la Tchétchénie !

    - A. W. : Moi, je n'ai de compte nulle part, dans aucun pays du monde. Il faut ramener les milliards de dollars en Afrique (qui) a besoin de chemins de fer, de routes, d'écoles…

    - M. K. : Monsieur le président, moi aussi je suis comme vous. Je n'ai pas d'argent à l'extérieur.

    - A. W. : Mais l'État libyen a de l'argent à l'extérieur…

    - M. K. : C'est vrai

    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png aucun commentaire
  • Macky Sall-Benno nous sommes, Benno nous resterons

    source

    Aissata Sall

    Partager cet article : Retweet Wikio

    icon_comment.png 1 commentaire
  • Dimanche, 29 Mai 2011 10:47

    modou-diagne-fada-300x256.jpgSidy Bara Fall, le chef de cabinet de Modou Diagne Fada est monté au créneau vendredi à Kébémer au cours d'un meeting qu'il a présidé, pour s'attaquer à l'opposition. A en croire Mr Fall, sur la question des fonds politiques, c'est l'opposition qui veut transformer un problème politique en une débat stérile. "Les fonds politiques existaient depuis Senghor, en

     

    passant par le président Abdou Diouf ", souligne d'emblée le responsable libéral. Qui ajoute, " je rapelle que le président Senghor avait créé, à côté de ces fonds politiques là, le compte K2 ". A en croire le poulain de Modou Diagne Fada, le fameux compte servait aux amis du président poète dont la plupart était des personnalités politiques. Poursuivant ses explications, Mr Fall dira que " Abdou Diouf en accèdant au pouvoir a aussi consolidé ce fameux compte k 2". Non sans ajouter que " c'est seulement avec l'avènement de l'alternance, que ce compte a été supprimé par le président Wade qui a voulu simplement se contenter des fonds politiques que la loi lui conférait " Et Sidy Bara Fall de noter que tout le monde sait que Me Abdoulaye Wade avec de tels fonds politiques ne cessent d'aider les personnes necessiteuses, les associations sportives, les associations culturelles, les personnalités religieuses. " Alors quoi de plus normal pour un président de la république d'aider les partis politiques membres de la coalition qui l'a porté au pouvoir", s'interroge-t-il. Avant de tirer sur l'opposition, " c'est pour dire que ces gens de l'opposition ont voulu transformer un problème politique en une polémique et cela ne passera pas". Parce que pour lui, " tout cela n'est que peine perdue, si l'on sait que le président Wade a fini de montrer qu'il est majoritaire. C'est pourquoi, conclut-il, " je salue la constance et le courage de notre directeur de campagne le premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye qui a sifflé la fin de la récréation et qui a montré à l'opposition qu'il ne l'ébranle pas".

     

    NDiassé DIOP

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article